Le patrimoine qu'on aime bien
Peu de pays sont autant exotiques aux yeux d’un occidental comme l’Ouzbékistan. Pays de l’Asie Centrale, ancienne république soviétique de l’URSS, il est devenu depuis l’indépendance une puissance de premier plan dans la production d’hydrocarbures, gaz notamment.
Les pays terminant en –stan font peur. Pour être simple, on les associe souvent, malheureusement, à des pays où la religion est une dictature. En Ouzbékistan, ce n’est pas le cas. Après plusieurs décennies sous le joug du communisme, parti athée s’il en est, l’Islam est ici modéré. De nombreuses anciennes mosquées servent aujourd’hui d’hôtels ou de restaurants.
Ancien pays communiste, à majorité musulmane, situé en Asie Centrale et traversé par l’antique Route de la Soie est fascinant. Samarcande a toujours évoqué dans notre imaginaire une ville fabuleuse, le point de rencontre entre les commerçants d’extrême orient et les occidentaux, qui venaient faire ici affaire. De ce passé, l’Ouzbékistan en a gardé une population hétérogène physiquement, mais unie culturellement.
Tamerlan, conquérant pourtant impitoyable et sanguinaire avait aussi un côté raffiné, qui s’est exprimé dans l’architecture de sa capitale, Samarcande.
Pour embellir sa nouvelle capitale, Tamerlan voulu y construire un monument aussi grandiose que ce qu’il pu voir lors de ses nombreuses conquêtes.
« Au bord du bassin » est un complexe d’édifices en plein centre de Boukhara, où les boukhariotes aiment se retrouver autour d’un thé ou d’un jeu de cartes.
La forteresse fut plusieurs fois détruite et reconstruite, au hasard des guerres ou de l’usure du temps, mais fut toujours le centre du pouvoir politique et culturel.
Naqshbandi était le fils d’un simple artisan, que rien ne destinait au préalable à devenir un des grands sages de l’Islam.
C’est le plus grand et plus ancien des marchés de Tachkent. Son existence semble remonter à 2000 ans en arrière, au même endroit…
On a tellement fantasmé sur les anciennes routes, liant l’extrême-Orient à l’Occident, des routes pleines de dangers, mais aussi de richesses…
L’un des symboles les plus forts de l’identité ouzbèk est le grand conquérant Tamerlan, qui est né à Chakhrisabz.
Cette ville moderne de 4 millions d’âmes, aux grands boulevards et aux beaux monuments, mérite son titre de capitale de l’Ouzbékistan à bien des égards.
Une des étapes de la Route de la Soie dont la « ville-musée », Itchan Kala, entourée de remparts, est patrimoine mondial de l’UNESCO.
J’ai toujours rêvé d’aller un jour dans un hammam « à l’ancienne », où je pourrais connaitre l’art du massage et de la détente.
Chaque région du pays a sa spécialité, comme la céramique de Ferghana ou les couteaux de Boukhara.
Nous sommes ce que nous mangeons, dit-on souvent, alors quoi de mieux pour découvrir l’Ouzbékistan que de manger ouzbèk ?
J’ai toujours rêvé d’aller un jour dans un hammam « à l’ancienne », où je pourrais connaitre l’art du massage et de la détente.
J’ai eu la chance de voyager dans l’un des pays les plus représentatifs de l’ancienne route des caravaniers venus faire commerce, l’Ouzbékistan.
Les routes que nous avons parcourues dans le pays sont peuplées de vaches, d’ânes, de moutons ou de chèvres, souvent guidés par de très jeunes bergers.