Ville de Briare, ses émaux, son pont-canal
L’antique Brivodurum, aujourd’hui Briare, atteste par la signification de son nom, de l’importance de la traversée de la Loire en cet endroit depuis toujours.
Table des matières
En effet, ce nom d’origine celtique signifie quelque chose comme « bourg du pont ». Cette ville de 6000 habitants, si semblable aux autres petites villes de France, possède pourtant deux grandes originalités, qui surprendront même le plus blasé des touristes : les Émaux de Briare, que l’on peut voir un peu partout dans la ville et notamment en l’église Saint-Etienne, et le pont-canal, qui traverse la Loire.
Quand on emprunte l’autoroute de l’Arbre, l’A77, entre Paris et Nevers, on peut y trouver un panneau touristique signalant la présence à proximité de Briare d’un « pont-canal ». Je n’ai pas peur de l’avouer, sans ce panneau, je ne pense pas que je serais venu à Briare voir ce que pouvait bien être ce fameux pont : je n’avais même pas idée de l’existence de la ville. Briare, sur les bords de la Loire, est pourtant bien connue des « marins d’eau douce », on comprend aisément pourquoi quand on y fait du tourisme.
Briare et la Loire : Histoire de la ville
La traversée d’un grand fleuve en sécurité a toujours été un point d’ancrage pour les commerçants. Point de passage obligé, on se retrouvait aux alentours du pont pour y faire des affaires, ou simplement rencontrer des voyageurs qui avaient toujours des nouvelles à raconter. La région naturelle de la Puisaye était du temps de César une grande forêt, appartenant, semble-t-il, au peuple gaulois des Sénons. Briare appartient à la micro-région naturelle du Giennois, coincée entre la Puisaye et le Berry, entre les Sénons et les Bituriges. Le Gâtinais n’est pas loin non plus : vous l’aurez compris, la ville est soumise à de nombreuses influences.
La Loire, plus grand fleuve de France, a toujours été une importante route du commerce, parcourue depuis des temps immémoriaux. De nombreuses villes s’y sont établies, de Roanne à Nantes. Les nombreuses crues ligériennes ne semblent pas avoir favorisé l’établissement direct des populations sur les bords du fleuve. Ce n’est peut-être pas un hasard si l’on a retrouvé de nombreux vestiges gallo-romains sur la commune toute proche d’Ouzouer-sur-Trézée, plus éloignée du dangereux fleuve. On a retrouvé notamment de très belles mosaïques, probablement issues de thermes romains au château de Pont-Chevron.
Fait curieux pour une ville si importante sur la Loire, il n’y a pas de pont routier dans la ville de Briare, il faut quasiment sortir de la commune pour trouver le « pont suspendu de Châtillon-sur-Loire ». Les piétons peuvent passer par le pont-canal pour aller sur l’autre rive de la Loire.
Canal de Briare
C’est le trafic fluvial qui va vraiment marquer et développer la localité. Au tout début du XVIIème siècle, le duc de Sully, ministre du roi Henri IV, fait construire le « canal de Loyre en Seyne », qui devait relier, comme son nom l’indique, la Loire à la Seine, ou, plus précisément, la Loire au Loing, un affluent de la Seine. Les travaux débutent en 1605, pour ne terminer qu’en 1642, après de nombreuses péripéties. On se souviendra de l’assassinat du roi Henri IV en 1610, de la mort de son génial ingénieur Hugues Cosnier en 1629, de la Guerre de Trente ans et du manque chronique de financements. Ce n’est que sous Louis XIII et surtout grâce au groupe d’associés « Les seigneurs du Canal de Loyre en Seine », une des premières sociétés de capitaux en France, que les travaux pourront enfin se terminer.
Les 54 km du canal de Briare ont jeté les bases de tous les canaux modernes : c’est le premier canal à bief de partage (reliant deux vallées). Pour le réaliser, une prouesse technique majeure avait vu le jour : la construction d’écluses. En arrivant au lieu-dit de la Cognardière à Briare où se trouve l’écluse éponyme, le canal de Briare se divise en deux : il devient d’une part le canal Henri IV, qui va vers le port de plaisance, et d’autre part il devient le « nouveau » canal latéral à la Loire, qui commence par un « petit » pont-canal lui permettant de traverser la Trézée, sorte de hors d’œuvre avant le grand pont-canal.
Avec l’augmentation nécessaire du gabarit du canal, conséquence de l’augmentation du trafic fluvial, il fallait pouvoir l’alimenter avec suffisamment d’eau. Pour cela, une « usine élévatoire » fut construite en 1894 et 1895. L’usine se trouve juste à côté du pont-canal, on la reconnait facilement : c’est la maison à la très grande cheminée, en usage lorsque la machinerie était encore à vapeur. Aujourd’hui ce sont des pompes électriques qui y font le travail, permettant d’obtenir un débit de 1000 L par seconde.
Canal latéral à la Loire
Briare profite de plus en plus de la route fluviale, toujours grandissante avec les besoins de l’industrialisation française au début du XIXème siècle. Pour faciliter et sécuriser la navigation le long de la Loire, il fut décidé de construire un « canal latéral », c’est-à-dire un canal qui suit le cours d’eau. Il n’y aurait plus de problème de crues, plus de problèmes de fonds instables. En 1838, on inaugure le canal latéral à la Loire, qui va de Briare à Digoin, distant de 196 km. Le projet débuta en 1822, mais les travaux ne purent commencer qu’en 1827, les difficultés à trouver le meilleur parcours étant très nombreuses. Idéalement, il valait mieux passer par la rive droite, permettant de relier le canal latéral à la Loire au canal de Briare en toute sécurité, mais ce choix technique imposait de traverser trois villes importantes : Nevers, La Charité-sur-Loire et Cosne-sur-Loire. Une option impossible à choisir, le canal devant ainsi au final passer par la rive gauche, imposant alors d’autres contraintes.
Ce canal, avec le Canal du Centre, permet ainsi de relier la Loire au Rhône. Briare devient par conséquent le point de convergence du trafic fluvial, reliant les principaux cours d’eau français. C’est pour simplifier la liaison entre le canal latéral à la Loire et le canal de Briare que l’on fera construire à la fin du XIXème siècle une des œuvres architecturales les plus originales qui soit : un pont-canal.
Pont Canal de Briare
Avec l’essor du commerce et de l’industrie au XIXème siècle, tous les moyens de transports étaient en franche expansion. Le trafic fluvial, malgré la forte concurrence du chemin de fer, n’était pas en reste. Le canal latéral à la Loire avait un gros défaut : pour faire la jonction au canal de Briare, il devait traverser la Loire, 5 km en amont de Briare, entre Châtillon-sur-Loire et Ousson-sur-Loire. C’était alors une traversée hasardeuse, soumise aux aléas des crues du fleuve : impensable lorsqu’il faut transporter des marchandises, attendues à l’autre bout de la France, et que les transports routiers ou les transports ferroviaires livrent une concurrence sans merci aux fleuves. Le gabarit Freycinet, mis en place en 1879, vient en outre instaurer une norme dans la navigation fluviale, imposant de grands travaux dans les infrastructures existantes.
Les ponts-canaux existaient déjà auparavant, les romains utilisant déjà parfois les aqueducs pour le transport. Le canal latéral à la Loire lui-même avait déjà le pont-canal du Guétin, inauguré en même temps que lui. L’ingénieur Léonce-Abel Mazoyer, en charge de mettre au gabarit Freycinet le canal latéral à la Loire en 1889, put, grâce aux progrès techniques de son siècle, créer une nouvelle sorte de pont-canal, utilisant principalement de l’acier doux. Ce matériau de construction permit de créer un passage sous le pont beaucoup plus large, évitant ainsi aux crues de la Loire de se retrouver bloquées par la maçonnerie trop lourde, et les conséquentes inondations et dégâts qui en découleraient.
Le canal latéral à la Loire doit alors changer de physionomie : ne traversant plus la Loire directement, la section qui allait d’Ousson-sur-Loire à Briare est abandonnée, au profit d’un nouveau tronçon, qui continue de longer la Loire jusqu’à Saint-Firmin-sur-Loire, où le pont-canal de Briare enjambe le fleuve. La section abandonnée est connue aujourd’hui sous le nom « d’ancien canal latéral à la Loire », tout simplement. L’ancienne section du canal de Briare, qui se jetait dans la Loire, sera rebaptisée pour sa part de « canal Henri IV », et sert toujours aujourd’hui à faire la jonction avec le fleuve.
Le pont-canal est un ouvrage d’art majeur de la fin du XIXème siècle, et on comprend pourquoi lorsque l’on traverse ses 662 m de longueur par-dessus la Loire et l’ancien canal latéral. C’est le plus beau des ponts-canaux de France à mon humble avis : décoré de lampadaires, ses extrémités sont reconnaissables à ses colonnes rostrales, qui la nuit venue, donnent une ambiance étrange et fascinante à ce pont d’acier, de pierre et d’eau.
Si le mot « ironie » devait s’appliquer à une construction, je pense que le pont-canal de Briare serait mon premier choix. Pour faire ce pont-canal d’acier et de pierre, on fit appel à deux grandes entreprises, chacune s’occupant d’un des matériaux : la société de Gustave Eiffel, et la société Daydé & Pillé. Pourquoi « ironie » ? Parce on ne peut qu’être surpris lorsque l’on apprend que la structure métallique fut confiée à Daydé & Pillé, Eiffel s’étant occupé de la maçonnerie, ce qui est pour le moins étrange pour celui qui est considéré de nos jours comme le roi des constructions en acier, qui avait inauguré juste avant – en 1889 – la Tour Eiffel !
Le pont sera construit entre 1890 et 1896. Pour la petite histoire, il fallut « inaugurer » l’ouvrage pratiquement en cachette le 16 septembre 1896, les briarois détestant cette nouvelle construction. Il n’y eu donc pas d’inauguration officielle, il s’agissait juste ici de sa mise en service. Quels étaient les griefs des briarois ? Des choses simples : les caves de ces braves gens étaient inondés et le pont-canal était un coupable parfait, le trafic allait être dévié du centre-ville ce qui allait léser les commerçants, etc. A l’instar de la Tour Eiffel, mal aimée des parisiens à ses débuts, le pont-canal est devenu l’emblème même de la ville. Comme on dit, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis !
Émaux de Briare
Même si la ville veut se faire connaître sous le nom de « Briare-le-Canal », Briare n’est pas faite que de cours d’eau et de « touristes fluviaux » venus profiter du port de plaisance ou d’une simple promenade à vélo le long de ses canaux ou de la Loire. Il existe un peu de Briare aux quatre coins du monde, grâce à un savoir-faire unique : les émaux de Briare.
Ces petites mosaïques colorées décorent de nombreuses façades, que ce soit de grands monuments ou de simples maisons. Leurs couleurs chatoyantes ont fait leur réputation, l’entreprise qui les fabrique étant capable de faire pratiquement n’importe quelle couleur. La ville de Briare est une excellente vitrine pour les émaux de Briare, mais il s’en est fallu de peu pour que l’usine s’y établisse.
Histoire des émaux de Briare
Au XIXème siècle, de nombreuses faïenceries furent créées en France. Ces fabriques de faïence fournissaient des objets décoratifs ou de la vaisselle, que les procédés industriels avaient rendus accessibles au commun des français. C’est dans ce contexte que naquit la Faïencerie de Briare en 1837, une fabrique de faïence fine « lithocérame » parmi tant d’autres, fondée par César-Alphonse Brisset et Antoine Azambre sur d’anciens terrains des propriétaires du canal de Briare. C’est une entreprise moderne, équipée de la technologie dernier cri pour l’époque, avec des fours à houille ou des machines à vapeur.
Très vite, malgré la qualité indéniable de ses produits à mi-chemin entre la poterie et la porcelaine, la « manufacture de faïence fine lithocérame de Briare » connaîtra des difficultés, au point d’être mise aux enchères en 1850. A cette date, le destin voulait que Jean-Félix Bapterosses subisse une panne de diligence à Briare. Bapterosses, dont on peut voir la statue place de la République à Briare, y est considéré pratiquement en héros briarois, lui qui n’était pas un enfant du pays. Félix Bapterosses, comme il préférera qu’on l’appelle, était un inventeur génial et précoce : il avait déjà déposé avant ses trente ans plusieurs brevets. En 1845, âgé de 32 ans, il ouvre une fabrique de boutons en porcelaine à Belleville, futur quartier populaire de Paris. La presse qu’il utilise dans sa fabrique est l’une de ses inventions, et un élément déterminant de son succès.
Le grand succès de son entreprise, en croissance exponentielle chaque année, le pousse à trouver de nouveaux locaux. La Révolution de 1848 le marque profondément, d’autant plus que l’un de ses employés n’était autre que « l’ouvrier Albert », l’un des chefs de cette révolution populaire. Autant dire que lorsqu’il fut mis au courant lors de son séjour « forcé » à Briare que la faïencerie locale était mise en vente, Bapterosses ne pouvait être qu’intéressé par une telle aubaine, son entreprise continuant de grossir plus que de raison. Les inventions de Bapterosses lui donnaient un avantage compétitif de loin supérieur à toute la concurrence, y compris celle des fabriques anglaises qu’il poussa à la ruine, dont il s’était pourtant inspiré quelques années auparavant.
Briare était bien une opportunité en or : le site est exceptionnel, pétri d’avantages indéniables. A commencer par les canaux, qui permettaient d’acheminer les matières premières rapidement ou de transporter la marchandise partout en France. Les installations étaient modernes, on l’a vu, et parfaitement adaptées à sa fabrique de boutons. En 1851, il déménage ainsi à Briare, arrête la production de faïencerie et commence à y fabriquer des boutons. Le succès ne se dément pas, et bientôt la production se diversifie.
Félix Bapterosses parvient à faire venir le chemin de fer à Briare en 1861, un point d’étape sur la ligne allant de Montargis à Nevers. En 1864, la manufacture de Briare commence à produire des perles, avec, encore une fois, un succès immense. La ville est alors complètement associée à sa gigantesque usine, employant 700 personnes. On la surnomme alors la « cité des perles et perle des cités ».
Ce n’est qu’en 1882 qu’une petite production de mosaïques débute à la fabrique, réservée essentiellement aux artistes. Mais quels artistes ! Nous pouvons retrouver des Émaux de Briare à Notre Dame de la Garde à Marseille, Notre Dame de Fourvière à Lyon ou le Sacré-Cœur de Montmartre, par exemple. Portés dans un premier temps par l’Opéra Garnier (1861), par la Belle Epoque et l’Art Nouveau puis l’Art Déco, les mosaïques sont dans toutes les architectures, dans toutes les constructions. L’incontournable Eugène Grasset, figure de proue de l’Art Nouveau, fut l’un des plus ardents défenseurs des Émaux de Briare, les ayant employés à maintes reprises dans ses œuvres.
Bapterosses décède en 1885, mais l’entreprise continue son ascension, toujours au sein de sa famille, qui ne cédera la société qu’en 1962, fragilisée par la concurrence du plastique. L’immense réussite de ses mosaïques n’arriva pas à compenser l’arrêt de la fabrication des boutons, que plus personne n’achète en verre ou en émail.
Aujourd’hui, l’entreprise « Émaux de Briare » reste une référence dans la mosaïque mondiale, employant toujours une centaine de personnes. Elle contrôle le processus de fabrication de A à Z, conférant aux produits finis des qualités uniques que l’on ne retrouve pas ailleurs : durabilité, couleurs et bien sûr, qualité. Une vidéo, présentée au musée des Émaux de Briare permet de s’en rendre compte.
Eglise Saint-Etienne de Briare
Nul autre édifice ne représente une meilleure carte de visite pour les Émaux de Briare : l’église Saint-Etienne. Construite à l’apogée de la manufacture, grâce aux dons des héritiers de Félix Bapterosses, l’abondante utilisation des Émaux de Briare font de cette église de style à la fois néo-roman et néo-byzantin un édifice à part dans le patrimoine architectural français. En arrivant sur la principale place de la ville, on apprécie la vue dégagée sur l’église, qui se détache sur le ciel de Briare. Mais pour vraiment l’apprécier, c’est dans les détails qu’il faut regarder, détails… en émail.
Briare, avec la conséquente augmentation de sa population suite au succès de la Manufacture de Briare et de ses émaux, avait besoin d’une nouvelle église. L’ancienne église du XIIIème siècle fut la victime des importantes inondations de 1856, provoquées par une grande crue de la Loire. Elle ne pouvait plus décemment accueillir l’ensemble des fidèles. Voyant cela, Jean-Félix Bapterosses avait fait le vœu « d’offrir » à Briare une nouvelle église, vu que le Ministère de l’Intérieur et des Cultes refusait de financer la nouvelle construction. Il n’aura pas eu le temps de mettre en pratique son vœu, mais ses gendres, Alfred Loreau et Paul Yver vont s’en charger.
Les travaux débutent en 1890, sous la houlette de René Duserre, un élève d’Eugène Viollet-le-Duc. Le 8 décembre 1895, elle est inaugurée par le cardinal en personne, Stanislas-Arthur-Xavier Touchet. Son style architectural est typique de son époque : on prend de nombreuses références passées, diverses et variées, avec une pointe d’originalité grâce à l’Art Nouveau. La structure générale est un joyeux mélange de style roman et de style byzantin. On reconnait ainsi le néo-roman dans les volumes et l’épaisseur des murs, le néo-byzantin dans les arcades et surtout – évidemment – dans la décoration en mosaïques. En regardant bien, on peut même trouver du néo-gothique dans le clocher !
Parlons des détails, pour cette église pas comme les autres. Les vitraux, élaborés par Félix Gaudin, sur des dessins d’Eugène Grasset, représentent des thèmes ayant peu de rapports avec la foi catholique. Les chapiteaux ne sont pas en reste, avec des évocations à l’industrie des émaux. Le sol est un hymne à la mosaïque. Mais la plus belle réussite reste, pour moi, la mosaïque principale de la façade : « l’ange aux ailes déployées du martyre de saint Étienne », œuvre majeure d’Eugène Grasset et de l’Art Nouveau, arborée avec fierté par le fronton de l’église.
Cette église est véritablement une ode aux Émaux de Briare. Le Château de Trousse-Barrière, résidence de la famille des Yver-Bapterosses depuis 1890 et aujourd’hui centre d’expositions ne fait pas le même effet que l’église Saint Etienne, l’ancienne demeure de Félix Bapterosses, reconvertie aujourd’hui en « Musée de la Mosaïque et des Émaux » au sein des installations de l’usine non plus : leur décoration ne fait pas intervenir les Émaux ! On se souviendra qu’à la fin du XIXème siècle, les Bapterosses devaient leur fortune principalement grâce à la fabrication de boutons…
Promenade à Briare
La ville est agréable à visiter, et sans doute à vivre. Je n’ai pas vu de constructions qui détonnaient dans le paysage, hormis quelques choix de décoration parfois douteux, impératifs « marketing » de commerçants goûtant peu le goût de l’esthétique. La présence de ses canaux, de la Loire et de ses émaux un peu partout en font une ville à part en France. C’est également le point de départ de croisières fluviales et touristiques, avec son port du commerce et son port de plaisance. Le musée des 2 marines et du pont-canal permet, avant de monter dans un bateau, d’avoir une meilleure connaissance du passé et de la richesse du transport fluvial. Il y a même, au sous-sol, un grand aquarium présentant les poissons que l’on peut trouver dans la Loire. Pour les amoureux des cours d’eau français, Briare est idéale.
Photos de Briare
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